Vers un monde plus juste

La paix, origine de toutes les guerres.
Le bonheur, origine de toutes les haines.
La vie, origine de toutes morts.
Ce monde est remplis de crapules en tout genres ; voleurs, vandales, assassins. Des guerres incessantes ravages les terres d'Alidhan depuis bien trop longtemps, il est temps que cela change. Mais heureusement, des personnes n'étant pas perverties sont encore belles et bien là. Une de ces personnes se nomme Mokai, voici sont histoire...

Maokai, fils de mineur et de couturière, famille très pauvre. Ces parents s'étaient installés à Fuisserage durant l'exile de Kaldrass, ils habitaient alors une petite chaumière proche de l'entrée de la pseudo-ville. Les conditions de vie étaient des plus difficile, entre l’aménagement et la construction de ce qui n'étaient alors qu'un semblant de campement, le manque de nourriture constant et la défense du territoire exiler, nombreuses sont les victimes mortes pour le bien de leurs camarades. La majorité des gens étant demandé à l'agriculture du sol désertique, les quelques rares personnes travaillant comme soldats ou gardes étaient couverts de gloire, gloire éphémère étant donné qu'ils mouraient pour la plupart dans des embuscades royalistes et carteloises.
La venue au monde de Maokai, annonçant une nouvelle bouche à nourrir, fut néanmoins un heureux événement pour ses parents. Il n'eut pas l'occasion de beaucoup connaître ses parents car son père mourut de fatigue peu avant ses 1 an et sa mère mourut quand il eut 3 ans, kidnappée, violée puis écorchée vive par des barbares indigènes. Sa garde fut alors donné à son oncle, maître au combat à distance quand il était dans la fleur de l'âge, mais à présent il était plus vieux est beaucoup moins agile que dans le temps.
Dès ses 13 ans, il développa le caractère philosophique qui caractérisait sa famille. Il se mit à réfléchir sur les mystères de la vie, son but, sa raison... Il décida de devenir archer le jour de ses 15 ans. Son oncle l'entraîna très dur jusqu'à ses 18 ans puis il mourut au combat. Étant maintenant majeur, Maokai dut apprendre à se débrouiller seul. Il ne lui prit pas très longtemps pour pouvoir s'acheter la chaumière de son enfance, qui fut inhabitée toutes ces années.
Quelques années plus tard, son esprit philosophique fut travaillé et Maokai trouva la paix intérieure. Il n'avait connu que trop de guerres, que trop de peines, que trop de mort. L'apaisement de son propre corps et esprit lui permit de se rendre compte de la seul vérité, la paix doit être instauré dans le royaume d'Alidhan, justice doit être rendue.
Depuis ce jour, il mène une quête d'un monde idéal, un monde où personne n'aurait à souffrir comme il a souffert.

[HRP] Ceci n'est que mon premier RP, soyez indulgent [/HRP]

Les pensées se rencontrent, peu importe l'endroit, l'émissaire, la vivacité de ce dernier, ou le temps qui les séparent.

Maokai déjà tout jeune se penchait sur des sujets auxquels personne ne réflechissait réellement. Une notion de justice commune, un espoir de sûreté.
Kangourex, lui, était assis dans une vaste plaine, balayée par les vents, une pomme à la main, se demandant si chaque chose qui l'entourait n'était pas capable de ressentir, d'envoyer des impulsions, des raisonnements.

*Si le monde changeant dans lequel chacun évolue se tournait vers les choses les plus simples, la véritable attention apparaîtrait, non ?*

Les personnes ôteraient les colères les plus simples venant de leur propre plaisir, et les bonheurs les plus complexes, par peur de nuire à autrui. Telles étaient les interrogations et les suppositions d'un combattant miteux par un début de soirée.
Cette pomme, avait-elle poussé pour le simple plaisir d'un palais, ou avait-elle grandi pour sa propre expansion, grâce à une ouverture d'esprit ?
Les pensées du jeune guerrier était trop naïves pour être entendues par quiconque.

- Si tout le monde se penchait un peu sur ce qui l'entoure, je ne serais pas obligé de prendre les armes pour établir un semblant de justice, de ma justice, puisque le sujet est indéfinissable.

Il regarda un instant sa pomme, d'où coulait un doux liquide sucré.

- Et si tu avais mal toi aussi ? Si je n'avais pas assez fait attention à toi en te cueillant ? Aurais-tu voulu être croquée de la sorte, ou pas du tout ?
Pourquoi les hommes ne se tournent-ils pas vers les plus faibles pour leur adresser un réel sourire, qui puisse les relever, leur donner l'envie de marcher pour sourire à leur tour ?

Kangourex se leva. Ses jambes courbaturées de la veille lui faisaient mal.
Il eut honte. Une fois encore, il venait de penser à ses propres projets du lendemain, à sa propre douleur, alors qu'il aurait pu penser à tant d'autres, bien plus terribles.
Il avança un peu, et se hissa en haut d'une coline. La vue de cette herbe verdoyante et légère était magnifique.

*L'injustice provient-elle de l'égoïsme. Si nous pensions humanité, peut-être l'existence serait peinte d'une couleur amicale ? Si nous pensions Être, peut-être l'univers serait-il comblé ?
Il y a beaucoup trop de "si", et on ne m'entend pas, plus.*

Ses yeux se portèrent sur l'insouciance même. Des enfants en train de jouer, riant.

- Je regarde l'innocence et le futur. Gardez la en vous, et bercez vous tant que vous le pourrez d'illusions. Vous êtes les seuls ici dans ce flot de déraison à tenir debout sans être plongés et détruits par le chagrin.

Le guerrier sourit, et mordit sa pomme, pour rire ensuite.


[HRP : Bravo Maokai, très bon premier RP.
N'oubliez pas, lorsque vous postez une appréciation dans cette partie, de l'indiquer par "[HRP]" (Hors Role Play).]

Cela fait maintenant plusieurs semaines que Maokai fait partie de la guilde de l'Orbe. Il s'y est plutôt bien adapté et la guilde progresse de jour en jour, tout comme lui-même. Ses talents d'archer n'ont cessés de s'améliorer au fil du temps. Il explore de nouvelle contrée, la plus récente étant le village de Mérulik, situé à l'intersection des capitales des trois alignements. Cet ville fut le centre de plusieurs grandes batailles en raison de son emplacement, dont une des plus célèbres où les éxilers ont prit le contrôle total des forteresses de Mérulik.
Durant son exploration il croisa de nombreuses personnes, des vendeurs, des aubergistes, des banquiers... et des combattants ennemies. Il en avait croisé plusieurs, des guerriers trop expérimentés pour son niveau, qu'il avait fuit. Mais un jour, il en rencontra un à sa taille. Ils engagèrent le combat, sans se dire une seul parole, sans chercher à savoir si son adversaire n'était qu'un simple marchand ou un combattant de première ordre.
Après un rude duel, Maokai réussit à prendre l'avantage et décocha une flèche mortelle en plein cœur de son opposant. Pourtant victorieux, il avait le goût amère de la défaite dans la bouche.

« - Et si ce n'était qu'un simple paysan ? Se disait-il, qu'a-t-il fait pour mériter la mort ? »

Deux questions dont il ne connaîtra jamais les réponses...

… La vie n'est au final qu'une éternité de malheur dont la mort est la seule et unique délivrance. Au bout du compte, nous perdrons toutes les choses et les personnes auxquelles nous tenons un jour au l'autre, et le bonheur lorsque nous sommes près d'eux ainsi que la joie de les connaître se verront bien vite remplacer par un sentiment de solitude et le vide dans nos cœurs.

Moakai n'a gardé que les mauvais souvenir de son existence, le fait qu'il n'ait presque pas connu ses parents ne faisant qu'augmenter sa tristesse, son désespoir... et sa rage.
Depuis qu'il avait rejoints les rangs de l'Orbe, cette sensation de solitude s'estompait peu à peu, jusqu'à disparaître, mais qui sait pour combien de temps encore ? La raison de toute une vie peut s'écrouler en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et tout ça par la simple disparition d'un être qui nous est chère...



Deux mois se sont maintenant écoulés depuis le premier meurtre de Maokai, d'autres périrent sous ses flèches depuis lors. La mort étaient devenu son quotidien.
Un jour, lorsqu’il revenait d'une chasse du côté ouest de la faille, il tomba dans une embuscade dans la forêt de Broquir. trois combattants l'avait encerclait furtivement pendant qu'il pensait à autre chose. Le premier coup d'épée lui fut porté à la cuisse gauche et lui fit une profonde plaie. A peine Maokai avait réussit à se mettre hors d'atteinte qu'une boule de feu lui arriva en plein dans l'estomac, le choc fut d'un telle puissance qu'il fut projeté sur une dizaine de mètres et vint s'écraser sur un arbre mort et perdit connaissance...
Maokai entendit des pas se rapprocher de lui, pas après pas, la mort était plus proche de l'emporter avec elle. Le second guerrier arriva à quelques centimètres de lui, la souffle de Maokai se faisait de plus en plus bruyant et fort. Au dernier moment, lorsqu'il crut que sa fin était arrivée, une flèche vint se placer avec une précision extrême dans le cœur du guerrier. Le même sort attendait ses deux compagnons, a peine quelques secondes plus tard, leurs cadavres gisaient à côté de leur ancien ami.

Il put voir sa sauveuse se rapprocher de lui avant de s’évanouir. Quelques heures plus tard, il se réveilla à l'auberge de Mérulik, l'archère qui lui avait sauvé la vie se tenait assise au pied du lit.

« - Enfin tu te réveille !

- … Est-ce que c'est vous qui m'avez sauvé ?

- Oui, je t'ai ramené à Mérulik et j'ai pansé tes blessures.

- Merci, je vous doit la vie. »

Son ange gardien était aussi belle que cruelle, et la beauté de sa chevelure égalait de loin son maniement de l'arc.

« - Bon, maintenant que je sais que tu t'en sortira, je vais devoir te laisser.

- D'accord, encore merci, si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous pouvez me le demander.

- Merci, mais non merci, je n'ai besoin de rien, je pense qu'on se reverra un jour ou l'autre !

- Je l’espère... »

Peut-être avait-il tort tout compte fait, la vie n'est peut-être pas fait que de mauvaises choses...